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Ne plus avoir de refuge.

Ne plus avoir de cocon réconfortant dans lequel venir te blottir, te réchauffer, te réconforter dans les moments chiants.

Avant, c’était chez mes parents.

J’avais toujours la possibilité de m’extraire du blues du dimanche soir avec un bon petit plat concocté par mon père. Apaisé mon cœur bafoué de déceptions amoureuses par la prévenance et la douceur de mère. Des emmerdes au boulot ? Toujours une oreille attentive. Une gueule de bois ? Le refuge était là pour me cocooner.

Tout y était réconfortant. Tout était à sa place, rassurant. L’odeur de l’appartement, sa chaleur. Les 2 canapés, l’énorme tableau d’Hannicote. Le regard de mes parents, l’amour et la présence.

Il y’avait aussi cette maison, que j’aimais tant. Au milieu de rien, le silence. L’odeur de pin. De la pluie. La brume sur les montagnes, le soleil sur la terrasse. Le café au village. Et tout ces gens, chaque année. Parfois seulement tous les 3. Ou avec mes amis.

Ce refuge n’existe plus non plus. Je n’y suis plus chez moi.

Plus rien n’est à sa place. Je n’y connais plus les gens. Tout sonne faux et superficiel.

On « reconstruit » par dessus en écrasant tout ce qui a existé.

Écrase ou dégage.

Mon refuge c’était aussi chez moi. Aujourd’hui chez moi n’a plus rien d’un cocon. J’étouffe. Tout est calme. Rien ne bouge. Tout est figé et silencieux.

Je n’ai plus de refuge.

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